vom norden haus

vom norden haus Boston Terrier

Boston Terrier

la luxation de la rotule

 

La rotule est un petit os de forme triangulaire qui assure les mouvements du grasset (l'équivalent du genou chez l'homme) en coulissant dans une gorge osseuse appelée trochlée, située à l'extrémité du fémur.

La luxation de la rotule (ou luxation patellaire) est fréquente chez de nombreuses races de petite taille, où elle présente une composante héréditaire. Elle peut également survenir consécutivement à un défaut d'aplomb ou, plus rarement, suite à un traumatisme (accident, mouvement trop brusque).

 Les signes cliniques s'expriment sous la forme de boiterie intermittente, sautillements ou difficulté à réaliser certains mouvements. Les deux membres sont souvent concernés. Le diagnostic est réalisé par le vétérinaire, en procédant à plusieurs manipulations codifiées.

Les luxations de la rotule sont classées selon leur importance, du grade 1 au grade 4 :

- grade 1 : luxation intermittente

- grade 2 : luxation non permanente

- grade 3 : luxation permanente réductible

- grade 4 : luxation permanente irréductible

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LA CATARACTE HEREDITAIRE JUVENILE DU CHIEN


 L’oeil est constitué de divers éléments parmi lesquels :

- la rétine, sorte “d’écran” qui tapisse le fond de l’oeil et réceptionne les images

- et le cristallin, une lentille qui assure la convergence des rayons lumineux sur la rétine.

La cataracte correspond à une opacification du cristallin, normalement parfaitement transparent. Cette pathologie est fréquente chez le chien.

Symptômes

 Les symptômes associés à la cataracte sont directement liés à la perte de transparence du cristallin :

- Au départ, seul un examen attentif de l’oeil de l’animal permet d’observer un léger reflet blanc, bleuté. Aucune gêne visuelle n’est alors remarquée.

- Dans les cas plus avancés, le cristallin s’opacifie de plus en plus, jusqu’à devenir totalement blanc. La vision de l’animal diminue progressivement jusqu’à une cécité totale. Le propriétaire remarque alors que son chien se met à se cogner régulièrement sur des obstacles placés sur son trajet, qu’il reste prostré... Certains animaux semblent même devenir agressifs (le chien devenu aveugle ne voit, en fait, plus les personnes s’approcher de lui et peut répondre vivement, surpris au moment où on le touche).



Diverses complications peuvent être associées à la cataracte:

- Une luxation du cristallin : ce dernier se détache du ligament suspenseur qui le maintient habituellement en place et bascule vers l’avant ou vers l’arrière

- Un glaucome (augmentation pathologique de la pression intra-oculaire)

- Une uvéite (inflammation des structures internes de l’oeil)

 

Origine de la cataracte

 L’apparition d’une cataracte peut avoir diverses causes :

Héréditaire :  

Il s’agit des causes les plus fréquentes de cette pathologie. Le cristallin peut alors être normal à la naissance mais une cataracte génétiquement programmée va inévitablement se développer.

Cette affection apparaît chez des chiens jeunes et certaines races sont prédisposées :

Cocker américain (âge d’apparition entre 2 et 5 ans), Caniche nain (entre 2 et 3 ans), Husky, Labrador, Beagle, Bobtail...

Le stade d’évolution de cette forme de cataracte peut être variable d’un oeil à l’autre.

Liée au vieillissement ou cataracte sénile : 

Comme son nom l’indique, elle concerne des animaux âgés (à partir de 8 ans chez le chien, 12 ans chez le chat)

Avec l’âge, le cristallin perd peu à peu sa souplesse et sa transparence, engendrant une perte de vision progressive. Ce type de cataracte touche essentiellement les chiens. Elle affecte les 2 yeux et évolue très lentement (sur plusieurs mois voire plusieurs années)

Associée à un diabète :

L’excès de glucose associé à un diabète entraîne des perturbations du métabolisme des glucides, elles-mêmes favorables à l’apparition d’une cataracte chez 2 chiens diabétiques sur 3. 

L’affection est alors bilatérale et d’évolution parfois très rapide. Elle peut donner naissance à une importante inflammation secondaire des structures internes de l’oeil (uvéite phacolytique)

Congénitale : 

Une anomalie se produit au cours du développement de l’embryon dans le ventre de sa mère et le petit naît avec la cataracte. Celle-ci peut alors être associée à d’autres malformations.

Médicamenteuse ou toxique

Consécutive à un traumatisme

Dans ce cas, un seul oeil est atteint

Secondaire à une inflammation :

Les uvéites (inflammations des structures internes de l’oeil) peuvent engendrer secondairement l’apparition d’une cataracte. Ce phénomène est fréquent chez le chat.

Traitement

 La cataracte est une pathologie irréversible : 

En tout début d’évolution, un traitement médicamenteux pourra être mis en place afin de ralentir le vieillissement du cristallin.

Dans les stades plus avancés, avec une perte visuelle importante, seule la chirurgie permet à l’animal de retrouver une vision correcte.

- L’intervention consiste en l’ablation du cristallin cataracté (l’enveloppe qui le contient est partiellement laissée en place) permettant ainsi à nouveau le passage des rayons lumineux vers la rétine.

- Le cristallin n’étant pas innervé, l’opération est peu douloureuse.

- Dans certains cas, la pose d’un implant artificiel, qui va venir remplacer la lentille “naturelle” qu’est le cristallin, pourra être proposée.

- La chirurgie permet à l’animal opéré de recouvrer la vision en quelques jours, ce qui est très intéressant notamment pour des animaux jeunes chez lesquels la cataracte a évolué très rapidement et qui ont perdu la vue très brutalement (par exemple lors de cataracte héréditaire ou diabétique)

- Plusieurs collyres devront être instillés dans l’oeil opéré pendant les deux mois suivant l’intervention et des contrôles réguliers seront effectués par le vétérinaire.

La chirurgie n’est toutefois envisageable que pour des animaux chez lesquels les autres structures de l’oeil sont parfaitement intactes.

Avant toute intervention, votre vétérinaire fera procéder à :

- Un bilan permettant de s’assurer que l’animal est capable de subir une anesthésie générale (contrôle des fonctions cardiaque, rénale...)

- Un examen électrorétinographique : 

cet examen, réalisé sous anesthésie générale, permet de vérifier si la rétine de l’animal est encore fonctionnelle ou non.

En effet, toute chirurgie du cristallin est parfaitement inutile si la rétine qui reçoit les images et les transmet au cerveau via le nerf optique ne joue plus son rôle.

- Un examen ophtalmologique complet : 

Toute inflammation des autres structures de l’oeil sera recherchée car elle contre-indique une intervention sur le cristallin cataracté. 

Ainsi, la présence d’un glaucome ou d’une uvéite (qui comme nous l’avons évoqué précédemment peuvent être secondaires à la cataracte) empêche, au moins dans l’immédiat, la chirurgie.

La cataracte est une affection très fréquente chez nos animaux de compagnie, en particulier chez le chien. 

Les stades associés à une importante gêne visuelle peuvent être traités chirurgicalement, les interventions actuelles s’accompagnant d’excellents résultats lorsque toute contre-indication à la chirurgie a été préalablement écartée. Ces résultats sont encore meilleurs lorsque la chirurgie est réalisée précocement. N’hésitez donc pas à signaler à votre vétérinaire toute anomalie que vous pourriez remarquer dans le regard de votre compagnon.

temperature d'un chien

LA TEMPERATURE NORMAL D'UN CHIEN EST DE 38 à  38°5



AU DESSUS DE 39° LE CHIEN A DE LA FIEVRE




UN CHIEN EST DANS UN ETAT FIEVREUX QUAND IL A LA TRUFFE CHAUDE ET SECHE, LE REGARD TRISTE, L'INTERIEUR DES OREILLES TRES CHAUD, LE DYNAMISME PERDU, LORSQU'IL DORT PLUS QUE D'HABITUDE OU NE MANGE PLUS.



SI LA TEMPERATURE EST ELEVEE, IL PEUT ETRE PRIS DE TREMBLEMENT.



UNE CONSULTATION CHEZ LE VETERINAIRE S'IMPOSE.



ATTENTION : la température d'un chien peut varier très vite. Un gros stress peut faire monter la tempèrature !

VERMIFUGATION CHEZ LE CHIEN

Les parasites digestifs (les vers) du chien et la vermifugation

Les parasites digestifs vivent, se nourrissent et se reproduisent le plus souvent dans les intestins des chiens. Il est important de débarrasser régulièrement le chien de ces vers instestinaux : cela s'appelle la vermifugation. En général, on fait une vermifugation par mois de l’âge de 6 semaines à l’âge d’un an chez le chiot. Et on n’oubliera pas de vermifuger le chiot avant de lui faire ses premiers vaccins. A l’âge adulte, on vermifugera 2 fois par an en moyenne. Votre vétérinaire vous prescrira le vermifuge adapté à votre chien et le rythme exact de traitement.

On classe les parasites intestinaux en deux catégories : les vers ronds et les vers plats.

Les vers ronds

De la famille des Nématodes, les principales sortes de vers sont les ascaris, les ankylostomes et les trichures. Ils entraînent des troubles digestifs (diarrhées) et peuvent déclencher des affections (lésions pulmonaires, hépatiques).

  • Les ascaris : ce sont des vers qui mesurent de 10 à 18 cm. Rencontrés le plus souvent chez les chiots et les jeunes chiens de moins de 2 ans, ils forment de véritables pelotes de vers que le chien expulse avec ses selles. A noter que presque tous les chiots sont parasités à la naissance (ils ont été contaminés par la mère lors de la gestation). Chez les chiens adultes, ces vers sont sous forme de larves et on ne les voit pas dans les selles. C’est pourquoi il faut vermifuger régulièrement son chien, même si on ne voit pas de parasites dans les excréments. De plus, les ascaris étant des vers qui peuvent quelquefois contaminer les humains, on évitera cette situation en vermifugeant les chiens régulièrement.




  • Les ankylostomes : de sont de petits vers qui mesurent de 5 à 12 mm de long et qui excrètent leurs oeufs dans les selles du chien. Les vers adultes peuvent être à l’origine de diarrhées hémorragiques.




  • Les trichures : ces parasites du gros intestin peuvent provoquer des diarrhées intermittentes.


Les vers plats

De la famille des Cestodes, on les divise en deux groupes : les dilépididés et les ténias. Ils entraînent les mêmes troubles que les vers ronds, mais provoquent en plus des démangeaisons anales.

  • Les dilépididés : très fréquents chez le chien, ces parasites n’entraînent aucun trouble le plus souvent ou tout juste une démangeaison anale. Le propriétaire du chien observe généralement des petits éléments blancs dans les selles ou au bord de l’anus : ce sont en fait des segments détachés du corps du parasite qui mesure entre 20 et 80 cm. L’hôte intermédiaire du parasite étant la puce (au cours de son développement le parasite est hébergé par une puce), il est impératif de traiter le chien contre les puces pour éviter cette infestation intestinale.




  • Les ténias : en plus de provoquer des diarrhées, ces vers provoquent de violentes démangeaisons anales et le chien a alors tendance à se frotter l’arrière-train par terre (on dit souvent que le chien se « luge »).


Le parasitisme des chiens nécessite un dépistage et la mise en oeuvre de traitements appropriés. La vermifugation est efficace. Il faut néanmoins demander conseil à son vétérinaire pour utiliser le vermifuge le plus adapté à la situation de son chien et ainsi bien le protéger.

LA TOUX DE CHENIL

La toux de chenil (ou trachéo-bronchite infectieuse) est une maladie des voies respiratoires du chiot et du chien, atteignant principalement les animaux vivant en collectivité (élevages, refuges…). Elle est due à plusieurs agents: bactéries et virus associés.

La contamination se fait par contact avec un chien malade et par les aérosols (postillons) dus à la toux.

La période d'incubation de la maladie est de 5 à 10 jours après l'exposition aux microbes.



Les symptômes



Essentiellement une toux sèche, forte et quinteuse. On a souvent l'impression que le chien veut cracher quelque chose. L'état général est souvent atteint et la fièvre est fréquente.

On peut observer également une conjonctivite (œil rouge) et des écoulements par le nez et les yeux.

Des complications bactériennes sont enfin possibles: forte fièvre, chien plus abattu, toux devenant grasse, la maladie évolue alors en bronchopneumonie, qui peut être mortelle chez les chiots.





Le traitement



Il est long : au minimum une dizaine de jours. La toux a tendance à s'auto-entretenir: certains cas anciens nécessitent jusqu'à trois semaines de traitement.

Le vétérinaire utilise une combinaison d'antibiotiques, d'anti-tussifs et d'anti-inflammatoires. (sirop anti-toux)





La prévention



Plusieurs vaccins existent contre les différents agents de la toux de chenil. La protection n'est pas efficace à 100% mais permet d'atténuer considérablement les symptômes de la maladie.

Nous vous conseillons de vacciner votre compagnon. Cela peut être fait dès l'âge de 6 semaines sous forme d'injections, ou de pulvérisations dans le nez dès l'âge de 2 semaines.

Le protocole qui dépend des vaccins utilisés (il faut en général deux injections avec un rappel annuel) est à adapter en fonction des risques pour votre animal: demandez conseil à votre vétérinaire.







Conclusion



La toux de chenil est une maladie complexe intéressant plus particulièrement les animaux jeunes.

Les symptômes vont d'une toux persistante bénigne à des formes graves de broncho-pneumonies.

La vaccination permet d'éviter ce genre de complications très graves. Nous vous la conseillons vivement dans les situations à risque : chenils, élevages, expositions canines.